La nouvelle prise de conscience de ces jeunes qui disent stop à l'abus d'alcool

Vous avez 15, 20 ou 25 ans et vous ne buvez pas ou plus d’alcool. Une tendance à contre-courant ou une tendance qui s’installe ? Dans tous les cas, elle bouscule les codes des soirées étudiantes. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'abstinence est la dernière tendance chez les millennials. Saoulés par les excès des soirées alcoolisées, désireux d’adopter une meilleure hygiène de vie que celle de leurs grands frères : zoom sur ces jeunes qui ont levé le pied.. pour de bon !

 

POURQUOI LES JEUNES ARRÊTENT L'ALCOOL ? ON T'EXPLIQUE !

 

Quand boire devient ringard

Boire de l’alcool serait-il devenu ringard ? Réponse : Un peu. Chiffres à l’appui de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) : en 2017, 14 % des jeunes de 17 ans affirmaient n'avoir jamais touché à l'alcool, contre seulement 6 % en 2000. De manière générale, les Français, de tous âges et de tous milieux sociaux confondus, consomment beaucoup moins d’alcool qu’auparavant.

Grâce à tous les dispositifs de prévention routière ainsi qu’aux campagnes de sensibilisation, les mentalités ont changé, et en mieux ! Par exemple, les parents n'inciteraient plus autant leurs enfants à trinquer un petit coup au cours d’une réunion de famille et le premier verre d’alcool ne se prend plus aussi tôt qu’avant.

Avec cette prise de conscience générale et des jeunes beaucoup plus réfléchis, désormais, boire n’est plus un gage de coolitude sociale. D’ailleurs, qu’en est-il de ces jeunes abstinents exactement ? Qui sont-ils ? Alors, il y existe ceux qui restent sobres pour des raisons culturelles ou religieuses, ceux n'ont pas vraiment de bande de potes, et enfin, les derniers, ceux qui sont simplement matures, et ils sont de plus en plus nombreux, raisonnant par choix. Les raisons de délaisser le verre sont donc variés et de plus en plus présentes.

 

LES JEUNES, SAOULÉS PAR LES SOIRÉES ALCOOLISÉES

 

Stop aux cuites violentes

Une autre raison simple d'adhérer au "sans alcool, la fête est plus folle" : la perte de contrôle de soi. Ne plus maitriser ses actes ce n’est pas franchement cool ! Cette peur de perdre le contrôle se ressent de plus en plus chez les jeunes. Pour eux, il est hors de question de se réveiller sans savoir qui ils ont embrassé la veille, c’est dangereux et peut s’avérer extrêmement dégradant pour soi.

Sans aller jusqu’au blackout, les souvenirs de soirée sont souvent responsables du traumatisme survenu chez ces nouveaux abstinents.  Avec le concept des mètres de shooters, la façon de boire est devenue plus violente, et le moins que l’on puisse dire c’est que cette ivresse rapide a eu le mérite d’effrayer et de dégouter cette nouvelle génération d’abstinents.

 

Une quête de bien-être

Opter pour une vie sobre, c’est aussi révélateur d’une volonté de prendre soin de son corps. Et oui, les jeunes sont sportifs et ils souhaitent le rester, à l’image de leurs idoles. En effet, ce n’est plus un secret pour personne, l'alcool est nocif, il fait grossir et peut provoquer des dégâts irréversibles sur le cerveau. Pourquoi se bousiller la santé pour quelques heures d’euphories, beaucoup de prises de risques, et des lendemains difficiles ?

Le calcul est vite fait, ils ont choisi de trinquer aux softs et ils l’assument pleinement. Aujpurd'hui, les jeunes préfèrent clairement dépenser leur argent dans des vacances, des abonnements, du sport, ou de la culture, plutôt que de picoler et de risquer la cirrhose à 40 ans. Finalement, dire non n’est qu’une question de volonté !

 

LA BOISSON ALCOOLISEE OU LE PERMIS DE CONDUIRE, IL FALLAIT CHOISIR

 

Dégâts de l’alcool : la prise de conscience

Dire qu'on ne boit pas à une soirée étudiante ou en week-end d’intégration, quand on a 20 ans, ça fait toujours peu désordre. L'alcool est tellement associé à ce type d’évènement ainsi qu’au plaisir convivial qu’il est gênant de refuser de boire, par peur d’être taxé de rabat-joie ou d’être exclu des groupes. C’est cette pression sociale qui a souvent conduit à de graves débordements d’une lors de ces réunions estudiantines.

C’est également cette pression sociale dont les jeunes veulent se débarrasser. Après tout, à quoi bon se forcer si c’est pour passer un mauvais moment, terminer sa soirée aux urgences ou se faire retirer son permis de conduire ? Aujourd’hui, les inconvénients ont pris le pas sur le moment, et l’heure est à la rébellion et à la prise de conscience.

 

Du retrait de permis à l’accident de la route

Entre les risques d’accidents de la route, les risques de retrait de points ou de permis de conduire, la consommation d’alcool représente un nombre de désavantages trop importants pour les ignorer. En France, la limite de la consommation d’alcool est équivalente à 2 unités d’alcool, alors autant le dire tout de suite, ce n’est pas franchement une moyenne représentative de la consommation en soirée. En revanche, toutes ces sanctions ont fini par en décourager plus d’un, ou devrions-nous dire, en encourager un bon nombre à passer dans le club des abstinents.

 

Admettons-le définitivement, la possibilité d'arriver en scooter et de repartir serein, de ne pas comater tout le week-end et surtout, et d'avoir la clairvoyance de reconnaitre son âme-sœur au beau milieu des grands bourrés, c’est quand-même les vraies choses cool au monde !

Alors si certains ne sont pas capables d’accepter l’idée qu’il est possible de s’amuser en sirotant un mocktail (cocktail de fruits), tant pis pour eux ! S'ils font au moins le geste de télécharger l'application AlcooTel pour évaluer leur niveau d'alcool avant de prendre le volant...

A voir : « Et Tout Le Monde s’en Fout » dénonce les idées reçues sur l’alcool et les drogues au volant !

 

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