Alcool vélo loi

Sur Vigicarotte, on vous alerte régulièrement sur les dangers de l’alcool et de la drogue au volant. Mais saviez-vous que ces risques sont bien présents également à vélo ? Surtout qu’une étude Opinionway révèle que 77 % des cyclistes prennent autant, voire plus de risques que lorsqu’ils sont motorisés. On vous en dit plus !

Alcool et vélo : les dangers

Vous avez un peu bu et vous vous dites qu’il vaut mieux rentrer à vélo plutôt qu’en voiture pour rester dans la légalité ? Eh bien non ! Le vélo est considéré comme un véhicule. Vous devez donc respecter les règles du code de la route : circulation, stationnement et équipements.

Alcool à vélo : que dit la loi ?

Il est interdit de rouler en état d’ébriété. La loi est la même à vélo qu’au volant : la limite de taux d’alcool dans le sang est de 0,2 g par litre de sang. Si vous êtes contrôlé au-dessus de la limite par les forces de l’ordre,  les sanctions encourues vont de 135 € à 750 € d’amende si votre taux d’alcoolémie se situe entre 0,5 g et 0,8 g d’alcool par litre de sang (et entre 1 500€ et 3 000€ en cas de récidive). Vous risquez aussi 6 heures en cellule de dégrisement au poste de police.

Contrairement à ce que l’on peut entendre, vous ne perdrez pas de points sur votre permis. En revanche, si vous  commettez une infraction grave (mise en danger de la vie d’autrui par exemple), vous risquez une suspension de permis.

Les risques de conduire un vélo sous l’emprise d’alcool

Boire de l’alcool et conduire, même un vélo, est dangereux. 70% des accidents de vélo sont dus à une chute. Un risque qui augmente après avoir bu de l’alcool ! Pour rappel, la consommation d’alcool : 

  • Réduit le champ visuel.
  • Augmente le taux de réaction.
  • Perturbe la perception du relief, des distances et de la profondeur.
  • Diminue la vigilance.
  • Désinhibe, poussant le conducteur à sous-évaluer les risques, etc.

En résumé, à vélo comme en voiture, boire ou conduire, il faut choisir !

Les dangers de la drogue à vélo

Chaque année, des centaines de cyclistes [COVEA1] subissent un accident de vélo. Conduire un deux-roues en ayant consommé des drogues (MDMA, cannabis, cocaïne, héroïne, LSD ou amphétamines) augmente ces risques, comme au volant.

Drogue et vélo : ce que dit la loi

Les agents peuvent arrêter des cyclistes pour procéder à un test de dépistage salivaire afin de détecter la consommation de stupéfiants. Si le cycliste se fait contrôler sous l’emprise de drogues, il  risque la suspension ou le retrait de son permis de conduire. Selon le Code de la Route, ces infractions sont en effet considérées comme des délits, le tribunal correctionnel peut être saisi. 

Les effets de la drogue sur la conduite 

La consommation de drogues présente un danger sur la route, quel que soit votre type de véhicule :

  • Risque de somnolence.
  • Ralentissement de coordination des mouvements
  • Temps de réaction allongé.
  • Diminution des capacités visuelles et auditives.
  • Sensation de fatigue.
  • Altération des capacités mentales.
  • Baisse de l’attention.
  • Agressivité, erreurs de jugement.
  • Réduction de la conscience du danger, etc.

La conduite sous emprise de drogue multiplie les risques d’accidents, pour vous et envers les autres.

En résumé, même à vélo, ne conduisez pas avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue.

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