« Utiliser ton téléphone quand tu conduis est aussi dangereux que de conduire en ayant bu », voilà le message que le Conseil Norvégien pour la Sécurité Routière utilise pour sensibiliser les jeunes conducteurs.
Des études montrent que l'utilisation d'un téléphone portable en conduisant est tout aussi dangereux que de conduire en état d'ébriété. En Norvège, il existe des lois sur la conduite sous influence, avec une limite zéro. L’alcool, en France, est l’une des premières causes de la mortalité routière, il est en cause dans près d’un tiers des accidents mortels. L’utilisation du téléphone au volant, est quant à elle, responsable d’un accident corporel sur 10.
Dans cette campagne, le Conseil Norvégien pour la Sécurité Routière souhaite sensibiliser les jeunes conducteurs sur les risques similaires entre alcool au volant et portable au volant. Une mère et son fils sont dans une voiture, une sonnerie de téléphone retentit et la mère se retourne pour attraper sa bouteille d’alcool. Lorsqu’elle enlève le bouchon et qu’elle se met à boire, la sonnerie s’arrête, mais la voiture continue d’avancer. Le fils ne se préoccupe pas de ce que fait sa mère, il a le regard rivé sur la route et écoute de la musique.
LES CHIFFRES ET RISQUES DU TELEPHONE AU VOLANT
Les Français perçoivent de moins en moins le danger du téléphone au volant. En effet, en 2004, ils étaient
- 90% à penser que le téléphone était dangereux,
- en 2013, ils ne sont plus que 76%.
Cet avis de la population peut être notamment démontré grâce aux chiffres suivants :
- 31% des conducteurs déclarent lire des SMS au volant.
- 61% des conducteurs de moins de 35 ans lisent leurs SMS en conduisant. Écrire un message en conduisant multiplie par 23 le risque d’accident car envoyer ou recevoir un message nécessite de quitter la route des yeux 5 secondes.
Un conseil : si vous prenez la route, utilisez un kit main libre et votre assistant vocal.
LES CHIFFRES ET LES RISQUES DE L’ALCOOL AU VOLANT
En 2016, 1009 personnes ont été tuées dans des accidents de la route impliquant un conducteur en état d'ébriété et près de 3 500 blessés hospitalisés. Malheureusement, l’alcoolémie délictuelle, c’est-à-dire quand elle supérieure ou égale à 0,8 g/L de sang ou 0,40 mg par litre d’air expiré, est en hausse de 2,2% soit 22,3% des délits. Une personne ayant bu multiplie le risque d’être responsable d’un accident mortel par 8,5.
On aime aussi cette campagne au Canada : « Ne conduis pas gelé »